Doté de l’appellation Musée de France depuis 2002, le musée des Beaux-arts de Bernay est le gardien d’une collection plurielle typique des institutions du XIXème siècle. Passeur de savoirs, le parcours permanent met en miroir objets d’art et objets d’histoire, mêlant esthétique et mémoire afin d’éclairer et questionner le visiteur sur le monde qui l’entoure.
Un musée encyclopédique
Les collections du musée des Beaux-arts de Bernay couvrent plusieurs domaines, de la peinture à la photographie, en passant par la sculpture, les arts décoratifs ou encore le mobilier, l’archéologie et les sciences naturelles. Voici quelques items issus de parcours permanent.
Le musée de Bernay a fait l’objet, tout au long de son historique, de plusieurs dépôts de l’État. Parmi ces œuvres, se trouve une huile sur bois issue de la spoliation de la Seconde guerre mondiale.
Scène de genre – avec foule au marché
Gillis de Winter (1650-1720)
Fin XVII-début XVIIIe siècle
Huile sur bois
MNR 426 (Musées Nationaux récupération de biens spoliés) acheté à Paris et revendu à M. Bornheim pendant la guerre, le tableau est attribué au Louvre par l’office des biens privés en 1950 et déposé au musée de Bernay en 1955, qui n’en est que le détenteur provisoire. Pour plus d’information : Biens Musées Nationaux Récupération (MNR) (culture.gouv.fr)
La défense de Bernay en 1870,
François Ecalard
1871
Huile sur bois
Le Musée des Beaux-Arts de Bernay conserve également une grande collection d’œuvres du peintre Henri de Maistre (1891, Saumur -1953, Guiry-en-Vexin) consacrée aux arts sacrés. Un espace lui est entièrement dédié dans le parcours permanent.
Le parcours permanent propose plusieurs vues de Bernay réalisées au XIXe siècle. Sept de ces vues ont fait l’objet d’une campagne de restauration entre 2021 et 2023, avec le soutien financier de la Région Normandie et du Fonds régional de restauration des musées. Cette démarche a permis de retrouver une iconographie de l’ancien Bernay.
Pierre-Victorien Lottin de Laval (1810-1903), concepteur de l’aménagement intérieur du musée à la fin du XIXe siècle, a également laissé sa marque dans les collections, avec la présence d’une série de tableaux et de moulages à plâtres (appelées lottinoplasties).